Ecrire sur l’essence de chaque chose, de chaque être. Ecrire sur la vie. La vie, ses rythmes, ses mouvements, ses saisons. Sur les rencontres, les séparations, les retrouvailles, les rendez-vous manqués, les pas perdus et les pas visibles. Les très visibles aussi.
Ecrire sur les jardins intérieurs. Ceux qui sont en friches ou ordonnés. Ecrire sur les pots en terre cassés, sur les jardins lisses, sur ceux qui se pensent sans fleurs, sur ceux qui vivotent, sur ceux qui font de leur mieux. Ecrire pour honorer tous les jardins. Leur donner conscience, leur apporter réflexion. Leur montrer qu’ils sont libres d’exister, qu’ils ont plus de pouvoir d’être que d’avoir.
Ecrire pour tous les jardins intérieurs, toutes les beautés et tous les paradoxes. Tous les méandres de l’âme, les coups d’éclat et les coups durs, les violences et les douceurs. Ecrire pour ce qui palpite toujours au plus profond, pour les trésors que l’on ignore, pour toutes les attentes longues qui trouveront une issue. Ecrire pour célébrer les fleurs fanées, terreau de celles qui viendront.
R.A


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