L’orage arrive. Je l’entends. Son souffle passe et repasse, une petite bise pour l’instant. Les oiseaux sifflent encore, plus pour longtemps. Mais sinon, tout est silencieux si l’on prend le temps d’écouter.
L’orage. Il est enfin là. Le souffle de l’air qu’il amène avec lui est une promesse pour l’achèvement des peines. Les zébrures lumineuses et éclatantes des éclairs rendent le ciel violet clair. Et cette clarté, dans la pénombre de la nuit, est réconfortante.
Aux questions que l’on se pose, en prenant le temps d’observer, la nature porte pour nous les réponses et nous les propose : au cœur des orages, dans le murmure des arbres, dans le mouvement immuable des fourmis, le vol des abeilles, la respiration de la mer.
La force de cette nature vient du fait qu’elle reste fidèle à elle-même, indomptable et indomptée. Quand elle le désire, pour préserver sa vie, elle a toujours le dernier mot.
Son âme est partout et elle m’accompagne. Elle m’imprègne de sa beauté, de sa grandeur et me guérit de l’intérieur.
R.A


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