Regard sur l’existence : de la douceur avec soi

Partout, dans tout, la souffrance se loge. La nôtre, celle du monde. La souffrance est au cœur de la vie mais elle n’est pas une fatalité. Elle se partage, devient douleur puis s’adoucit.

Mais rien n’est à prendre chez l’autre avec qui l’on partage. La question n’est pas de s’agripper à l’autre. L’autre ne nous apportera pas de réponses. L’autre, s’il écoute vraiment, n’a rien d’autre à faire. Qu’être un témoin, une présence, un compagnon de route.

Tout est à trouver en soi. Mais parfois, il n’y aura pas de réponses. Le plus important, ce ne sont pas les réponses au pourquoi. L’essentiel, c’est d’exprimer nos doutes, nos déroutes, nos peurs et nos croyances. Être écouté et s’écouter en même temps. Transformer. Comprendre que l’on se vient en aide en partageant, que l’on n’est jamais vraiment seul, qu’il y a toujours quelqu’un. Que tout tend à s’adoucir. Avec le temps.

R.A

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